J’ai rencontré Maria Diekmann en Octobre 2006, lorsque je suis partie à la rencontre des protecteurs de la nature pour écrire mon premier livre, « Rencontres Africaines ».
Née à Chicago, avocate de formation, Maria a découvert la Namibie au cours d’un stage de fin d’études et ne l’a plus quittée. Namibienne de cœur, elle s’est consacrée à la protection de sa biodiversité et a créé en 2000 le « Rare and Endangered Species Trust », fondation pour les Espèces Rares et en Danger. Depuis lors, Maria se dévoue sans relâche au sauvetage et à la préservation des espèces les plus menacées et les plus mal-aimées. Comme les vautours, pour lesquels son action a été reconnue comme pionnière et leader dans ce combat.
Son action s’est ensuite étendue aux pangolins, ces drôles de petits mammifères sans défense braconnés à outrance. La difficulté de ce nouveau combat l’a malheureusement conduit à des affrontements locaux de plus en plus durs qui l’ont conduit à poursuivre son activité au Nigéria.