J’ai rencontré Laurie Marker lors de la préparation de mon premier livre, « Rencontres Africaines ». J’ai été impressionnée par sa passion et son implication.

Laurie Marker a tout juste 20 ans lorsqu’elle se voit confier son premier guépard, un chaton orphelin qu’elle baptise Khayam. Elle est alors en charge de la clinique vétérinaire du zoo Wildlife Safari, situéen Oregon, aux États-unis. De cette rencontre naît un destin hors du commun pour cette jeune Californienne qui deviendra l’une des plus grandes spécialistes mondiales de ce félin. Une chance inespérée pour les guépards qui viennent de rallier à leur cause celle qui comptera parmi leurs plus grands soutiens dans leur course contre l’extinction.

En se renseignant sur la meilleure façon d’élever Khayam, Laurie découvre avec surprise que le guépard est un grand inconnu : personne ne sait quoi que ce soit de ce félin, qui est pourtant un compagnon de l’homme depuis 5 000 ans. Aussi décide-t-elle de tout découvrir sur ce grand chat et de mener une recherche novatrice et fondamentale : un guépard élevé en captivité peut-il apprendre à chasser ? De la réponse dépendra la réintroduction éventuelle à la vie sauvage de guépards nés et élevés en captivité. Laurie rejoint la Namibie en 1977 en compagnie de Khayam alors âgé d’un an, et s’imprègne d’« esprit félin » pour l’assister dans la découverte de son environnement naturel.

Cette première expérience est un déclic pour Laurie qui réalise l’urgence de venir en aide aux guépards sauvages. Elle abandonne travail et amis en 1990 pour s’installer définitivement en Namibie. Elle y crée le Cheetah Conservation Fund, la toute première fondation au monde qui se consacre aux guépards. Laurie entend œuvrer au cœur du pays où vit la plus grande population de guépards sauvages : entre 2 500 à 3 000 d’entre eux parcourent encore les vastes espaces de la Namibie.

La fondation se trouve dans un espace sauvage de 30 000 hectares sur le plateau du Waterberg près d’Otjiwarongo etse donne pour missions essentielles la recherche scientifique, la conservation et l’éducation.

Lisez en ligne le chapitre de mon livre « Rencontres Africaines », publié en 2008 et aujourd’hui épuisé, qui vous raconte cette admirable protectrice des guépards. (Les pages défilent avec les flèches du clavier ou sur les côtés de l’écran)